Smyrne ou Izmir, selon l’histoire de la fondation légendaire de la ville, a été fondé à la suite d’un rêve d’Alexandre le Grand sur le mont Pagos. Cette nouvelle ville est fleurie comme une jonquille sur les flancs du mont Pagos.

Historiquement, elle a été fondée vers 11eme av JC par des colons éoliens. Elle a vécu la domination Perse à partir de 546 av JC jusqu’à l’arrivé d’ Alexandre le Grand. Durant sa période romaine, selon Strabon, c’est la plus belle des cités de l’Ionie. C’est toujours sur une zone sismique cette ville, démolie presqu’entièrement en 180. Son agora est toujours visible avec sa splendeur reflétant la richesse culturelle et économique de la période de l’empereur Marc Aurèle. Son port est toujours si important pour l’économie de la ville comme c’était à l’époque. La ville était toujours réputée avec sa fidélité à Rome et aussi à l’époque chrétienne avec sa communauté chrétienne.

Malgré l’arrivé des Arabes en 7eme siècle la ville resta chrétienne jusqu’à 11eme. La ville a passé sous la dominance des diverses puissances comme ; Les romains, les byzantins, les Francs de la quatrième croisade, les Génois, les chevaliers de Rhodes, Tamerlan et les Ottomans. Smyrne était rapportée comme l’une des villes plus marchandes de tout le Levant pendant 17eme siècle. Avec une population plus de 100 mille habitants, se composant majoritairement des étrangers comme les juifs, grecs, arméniens, français, italiens.

L’occupation de Smyrne était le rêve de la reconstitution de l’empire chrétien “Magali Idea” mais pour Mustafa Kemal et les turcs cela représente une occupation. Les grecs, en prenant le soutien politique et militaire de la Grande Bretagne n’hésitent pas occuper la ville de Smyrne. Après trois ans d’occupation grec, l’armée turc rentre en ville pour rehisser le drapeau turc de nouveau. La plupart des communautés grecs et arméniens qui vivaient en paix avec les turcs depuis plusieurs siècles mais qui ont montré des actes de violences contre les turcs durant l’occupation, ne trouvent plus de moyen pour revivre dans la ville et quittent Smyrne.

Mais les juifs chassés d’Espagne qui sont venus il y a 6 siècles à l’époque de Ferdinand et Isabelle la catholique et les levantins d’origine français et italien qui étaient venus pour profiter des avantages économiques des capitulations de l’époque ottomane sont restés. Il y a toujours une communauté juive et française importante dans la ville. Les écoles fondées pour l’éducation des enfants des familles françaises comme Saint-Joseph, Saint-Benoît, Saint-Michel, Notre dame de Sion, sacré cœur sont certains de ces écoles qui continuent à l’éducation reconnue par le système d’éducation français. Ces communautés juives et françaises ont montré leur soutien intellectuel et économique à la jeune république laïque turc et sont restés à leurs ville.

Le grand incendie a presqu’entièrement détruit la ville en 1922.

Le Musée Archéologique et le Musée Ethnographique, Le Bazar Kizlaragasi et Kemeralti, L’Agora Romain, La Citadelle de Kadifekale, Ascenseur Hydraulique du Quartier Juif avec la rue de Dario Moreno, La Corniche dit « Kordon Boyou ».

Depuis Izmir, il est facile de se rendre en une heure de route à Éphèse, Kusadasi, Sirince, Basilique de Saint-Jean, Le Temple d’ Artémis, en trois heures de route Bodrum et Fethiye.

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Merci et bonnes lectures.